N°49 |
Le Droit à une famille
Camille Paul Cartucci
"La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a
droit à la protection de la société et de l'Etat".
"A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction
quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de fonder une
famille". Article 16 de la Déclaration de 1948.
Au cours des âges et des générations, la famille a subi des variations de formes, de types et de modèles, mais dans tous les cas, elle a toujours été considérée comme la communauté de base de l'humanité et de son histoire.
A ce titre, elle a des droits imprescriptibles. En premier
lieu, elle a droit à sa reconnaissance sociale par le pouvoir politique qui
doit tout faire pour défendre les intérêts prioritaires de la famille.
Les familles ont droit, sans aucune ingérence de l'Etat ou des pouvoirs
publics, à déterminer en pleine responsabilité leur fonction de procréation.
Face aux problèmes de l'éducation des enfants, les familles ont droit à
l'aide de l'Etat pour que soient pris en charge partagée la scolarité, la
transmission de la culture, le respect des croyances et des pratiques
religieuses. les femmes ont droit à la reconnaissance de leur dignité et de
leur égalité juridique et sociale vis-à-vis des hommes.
Pendant des siècles, le régime du patriarcat a maintenu la femme dans un état inférieur de soumission et d'exécution de tâches domestiques peu valorisantes. Cette situation discriminatoire soulignait la subordination absolue et humiliante de la femme par rapport à l'autorité du chef de famille. Le vaste mouvement de protestation des femmes contre leur condition de dépendance a permis, après bien des résistances, de reconnaître aux femmes, au nom de l'égalité, les mêmes droits sociaux, la même dignité qu'aux hommes pour accéder aux plus hauts postes de la fonction publique.
Parallèlement, les droits de l'enfant en tant que personne et en tant que futur citoyen ont eux aussi été reconnus et précisés dans une Déclaration adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1959.
Cette déclaration contient dix principes établissant entre
autres les droits de l'enfant suivants :
- l'enfant a droit, dès sa naissance, à un nom et à une nationalité
- l'enfant doit bénéficier de la sécurité sociale. Il doit pouvoir grandir
et se développer d'une façon saine. Il a droit à une alimentation, à un
logement, à des loisirs et à des soins médicaux adéquats.
- l'enfant, pour l'épanouissement harmonieux de sa personnalité, a besoin
d'amour et de compréhension. Il doit, autant que possible, grandir sous la
sauvegarde et sous la responsabilité de ses parents et, en tout état de cause,
dans une atmosphère d'affection et de sécurité morale et matérielle.
- l'enfant a droit à une éducation qui doit être gratuite et obligatoire, au
moins aux niveaux élémentaires. Il doit bénéficier d'une éducation qui
contribue à sa culture générale et lui permette, dans des conditions
d'égalité de chances, de développer ses facultés, son sens des
responsabilités sociales et de devenir un membre utile de la société.
- l'enfant doit, en toutes circonstances, être parmi les premiers à recevoir
protection et secours
- l'enfant doit être protégé contre toute forme de négligence, de cruauté
et d'exploitation. Il ne doit pas être admis à l'emploi avant d'avoir atteint
un âge minimum approprié ni être astreint en aucun cas à prendre une
occupation qui nuise à sa santé ou qui entrave son développement physique ou
moral,
- l'enfant doit être protégé contre les pratiques qui peuvent pousser à la
discrimination sociale, à la discrimination religieuse ou à toute autre forme
de discrimination. Il doit être élevé dans un esprit de compréhension, de
tolérance, d'amitié entre les peuples, de paix et de fraternité universelle,
et donc dans le sentiment qu'il lui appartient de consacrer son énergie et ses
talents au service de ses semblables.
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Il n'est pas facile de respecter les usages de chaque confession. En
Israël-Palestine, le touriste pèlerin ôte ses chaussures dans les mosquées,
les remet dans une église où il enlève sa casquette qu'il remet dans la
synagogue. Il est assis dans les chapelles catholiques, debout dans les
basiliques orthodoxes, il ne sait plus si les chaises sont des hors-la-loi ou
des prie-Dieu.
Dans les lycées français, on demande aux garçons d'ôter leurs casquettes,
politesse oblige. Mais garder sa kippa, c'est, pour un juif, une politesse à
l'égard de Dieu, de l'humilité face au Ciel, une limite devant le Très-Haut:
la kippa empêche la grosse tête.
Des musulmans mettent le voile antirépublicain. D'autres le remplacent par le
béret basque, aussi français que la baguette de pain ou le camembert. Peut-on
exclure celles qui portent le couvre-chef de l'abbé Pierre, le plus populaire
de nos compatriotes ?
Faut-il imposer une même tenue pour tous ? Certains ont les cheveux longs comme
des gauchistes, d'autres le crâne rasé comme des fascistes ou un tatouage
comme les détenus. L'essentiel est que chacun travaille bien, ne gêne
personne, ne convertisse quiconque à la mode d'aujourd'hui qui demain sera
démodée." Journal La Croix.
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On marche sur la tête........
Les buralistes, bien que conscients de la nocivité du tabac, ont bruyamment
manifesté contre l'augmentation du prix des cigarettes.
Les carrossiers ont déploré la baisse de leur chiffre d'affaires du fait de la
diminution significative des accidents de la route et des voitures cabossées.
Les viticulteurs reprochent aux politiques qui se battent contre l'alcoolisme
d'être la cause de leurs difficultés économiques.
Un député UDF du Rhône déclare: "On nous promet une part de TIPP (ndlr:
taxe intérieure sur produits pétroliers), alors que celle-ci risque de
diminuer avec la baisse de la vitesse automobile et donc de la consommation
d'essence".
On en a les bras coupés.
A ce train-là, quand verra-t-on les policiers descendre dans la rue pour
protester contre la diminution de la criminalité ou les Pompes Funèbres
manifester contre les progrès de la médecine et contre l'allongement excessif,
à leurs yeux, de la durée de la vie ?
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Informations: sont décédés: Marcelle Lépinois, 88
ans, le 07 janvier 2004; Jeanne Saint Dizier, 97 ans, le 13 mars 2004;
André Louyot, 93 ans, le 21 avril 2004.
Première Communion de 4 enfants de la paroisse le Jeudi 20 Mai, jour de
l'Ascension, à 10h30.
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