N°44 Décembre 2003

Droits de l'Homme : le droit à la vie                             camille-paul cartucci, metz

"Les hommes naissent égaux, dès le lendemain, ils ne le sont plus" (Jules Renard).
La vie que nous avons reçue doit être considérée comme le plus grand don que Dieu ait pu faire à chacun de nous. Tout homme est destiné à participer, un jour, à la vie même de Dieu. Voilà pourquoi, le respect de toute vie, de toute forme de vie, fait partie d'un des droits les plus sacrés et les plus intangibles de l'homme et ne peut en aucun cas être discuté.

La première forme de négation de ce droit fondamental et intangible est la suppression intentionnelle et délibérée de la vie d'un innocent.

La forme indirecte est l'homicide involontaire provoqué par exemple par la police lors d'un hold-up ou d'un enlèvement. Ou bien encore dans le cas dramatique d'un accident mortel de la route, à la suite du non-respect (volontaire ou par distraction ou par inconscience) des règles élémentaires du code de la route; tout le monde les connaît: téléphone au volant, fatigue excessive, non respect d'un stop ou d'un feu rouge, excès de vitesse, etc, etc (on est presque gêné de devoir simplement les mentionner). Ou bien la mort occasionnée par l'abus des poisons euphorisants et grisants de la mort lente que sont l'alcool, la drogue, le tabagisme, etc.

La forme directe est l'homicide: en raison de la banalisation de l'avortement et de sa médicalisation sous la dénomination d'interruption volontaire de grossesse, voici ce que dit la Catéchisme de l'Eglise catholique: "La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de la conception. Dès le premier moment de son existence, l'être humain doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie (...). L'avortement direct, c'est-à-dire voulu comme une fin ou comme un moyen, est gravement contraire à la loi morale. La coopération à un avortement constitue une faute grave. L'Eglise sanctionne d'une peine canonique d'excommunication ce délit contre la vie d'un être humain sans défense" N° 2270-2273.L'euthanasie proprement dite qui consiste à tuer délibérément un malade pour lui éviter de trop grandes souffrances est un homicide injustifiable: personne ne peut disposer de la vie.

Il existe deux cas d'euthanasie qui ne sont pas des atteintes directes à la vie, et qui sont donc moralement licites: c'est le cas d'une interruption d'une technique de réanimation quand on a la certitude morale de l'inefficacité du traitement (lorsqu'on est devant le fait d'une mort cérébrale et qu'on voudrait prolonger la vie végétative du malade). Ou le cas d'un patient qui n'est pas mort psychiquement, mais pour lequel la technique de réanimation serait utilisée pour le faire survivre à tout prix, malgré une mort inéluctable (acharnement thérapeutique). C'est aussi le cas de l'emploi d'analgésiques ou de narcotiques (morphine) qui, tout en calmant la douleur d'un agonisant, peuvent accélérer sa mort.

Le suicide: personne n'a le droit de dire qu'au nom de la liberté individuelle de chacun, il a le droit de pouvoir disposer de sa vie comme il l'entend. Chacun est responsable de sa vie devant Dieu qui la lui a donnée et devant les hommes qui lui ont donné de se développer. Le suicide est donc une forme d'homicide. Certes, on ne se tue pas pour se faire plaisir. De graves troubles psychiques peuvent contribuer à provoquer une issue fatale chez la victime (angoisse, dépression, désespoir devant la vie, menaces, etc ), à amoindrir notablement sa responsabilité. Il est vrai que souvent le suicidaire commet un acte désespéré par une sorte de défi à une société qui le rejette, qui l'ignore ou qui le condamne. On se souvient aussi de ce malheureux qui avait voulu se pendre au Pont des Morts et qui a dû son salut, in extremis, à la rupture de la corde. Pris soudain de remords, il courut se confesser au premier chanoine de la cathédrale. Celui-ci fit preuve de beaucoup de compassion à son égard et, après l'avoir entendu, lui dit avec douceur et onction : "Maintenant va et repens-toi". L'ex-pendu, repenti, n'en est pas encore revenu.

La torture est l'une des formes les plus odieuses du mépris injustifiable et inqualifiable qu'on peut avoir envers les êtres humains (ou envers les animaux). Elle consiste à contraindre impunément un patriote, un prévenu ou un prisonnier à faire des aveux ou à dénoncer des camarades en utilisant contre eux tout ce que la perversité de l'esprit humain a pu inventer comme moyens pour faire souffrir ou pour humilier, pour détruire la volonté du prisonnier et sa résistance physique et morale. Cette violence innommable, contraire au plus élémentaire respect des droits de l'homme, est absolument condamnable.

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Baptêmes 2003-11-12
1. Paul Denis ROUYER le 09 mars 2003
2. Léa BUZON le 27 mai 2003
3. Carla MILLER le 29 mai 2003
4. Mike LAGARDE le 15 juin 2003
5. Thomas GROSCLAUDE le 07 septembre 2003
6. Antoine THIRY le 26 octobre 2003
7. Alexis JOLLY le 09 novembre 2003
8. Louis DESCHANELS le 09 novembre 2003

Mariages 2003
François JULLIERE et Caroline LAGACHE le 10 mai 2003
Alain GUTH et Séverine FALIERE le 12 juillet 2003
Mathieu RIEHL et Françoise TARRILLON le 06 septembre 2003

Sépultures 2003
01. Robert BARRAS, + le 29.12.2002
02. Yvonne MEIA, + le 31.12.2002
03. Germaine LAGACHE + le 12 janvier 2003
04. Marie-Jeanne CHATY + le 23 janvier 2003
05. Berthe SABEL + le 01 février 2003
06. Louis ARNOULD + le 12 février 2003
07. René HOUPPERT + le 25 février 2003
08. Marie-Thérèse MANSION + 16 mars 2003
09. Jeanne MANTZ + le 01 avril 2003
10. Hélène CHRISTNACKER + le 15 avril 2003
11. Lucie RETTIEN + le 17 avril 2003
12. Fernand NICLAS + le 19 Avril 2003
13. Carmelo CUSIMANO + 09 juin 2003
14. Marie-Jeanne GOETSCH + le 16 juin 2003
15. Raymond MITJAVILLE + le 02 août 2003
16. Nicole BETTINGER + le 03 août 2003
17. Gérard LECOQ + le 13 août 2003
18. Gisèle ROBIN + le 27 septembre 2003
19. Marius DELICATI + le 18 octobre 2003.
20. Gabrielle FRENKEL + le 20 novembre 2003
21. Anne HOLTZINGER + le 27 novembre 2003