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LOUEZ le SEIGNEUR hautement…Psaume 104(103) suite vv 27-30 camille-paul cartucci
v 27- Tous ces êtres
dépendent de toi, pour recevoir leur nourriture au bon moment,
v 28 Si tu la leur donnes, ils la prennent, si tu ouvres la main, ils ont tout
ce qu’il faut.
Choyés par leur Créateur, les vivants font chaque jour
l'expérience qu'ils n'existent pas par eux-mêmes, qu'ils ont reçu l'existence
dans un milieu donné, à une époque précise, et que tous les jours, ils
rencontrent des êtres qu'ils n'ont pas choisis, qui existent eux aussi, qui ont
un visage singulier, un nom propre, un destin unique. Un même Dieu fait briller
son unique soleil sur les bons et sur les méchants. Tout vient de lui; tout
dépend à chaque instant de lui, tout est ordonné par Lui à une même fin.
Une même providence est à la source de tout. Tout ce qui est bonté, beauté,
harmonie dans le monde a été créé par lui. Il est la Providence qui fait
vivre chaque être, qui s'en occupe et leur assure protection et croissance au
jour le jour. Sa libéralité est inépuisable: le retour des saisons indique sa
fidélité au temps. Les plantes, les fleurs, les arbres, les fruits sont là
pour nourrir les vivants, rythmer leur temps, assurer leur subsistance
quotidienne.
v 29 Mais si tu refuses, les voilà
terrifiés ; si tu reprends le souffle de vie, ils expirent et redeviennent
poussière.
Tant et si bien que si Dieu cessait de maintenir dans
l'existence l'univers qu'il a créé, celui-ci tomberait aussitôt dans le
néant. S'il cessait d'assurer aide et assistance aux vivants, comme dans le cas
de famine ou de maladie, ceux-ci défailleraient aussi vite; et si Dieu leur
ôtait le souffle de vie, leur respiration vitale, ils mourraient sur-le-champ (Gn
6:17; Jb 12:10; Ps 150:6; Jb 31:14; Ez 37:8; Qoh 3:19; 12:7; 2 Mc 6:30).
Ce serait immédiatement pour eux le retour à la terre et à sa puissance de
désintégration. Qoh 12:5 constatait que l'amandier, au printemps, refleurit
après l'hiver et que la nature connaît une reprise de vitalité, tandis que
l'existence humaine ne connaît aucun renouveau printanier. Le psalmiste
découvre ainsi le pouvoir redoutable de Dieu de "faire vivre et de faire
mourir" (cf 1 Sam 2:1-10).
Toute existence humaine dépend donc du souffle vivificateur de Dieu. La mort,
à laquelle nul vivant ne saurait échapper, n'est pas alors le drame absolu.
Puisqu'elle vient de Dieu, elle devrait être accueillie et bénie comme
l'ultime don que ce Dieu fait à l'homme avant de lui ouvrir les portes de sa
maison d'éternité.
v 30 –Tu leur rends le souffle et les voilà recréés. Tout devient nouveau à la surface du sol.
Sous la puissance créatrice du souffle divin, les vivants ont à son image le pouvoir de produire et de transmettre la vie. Tout homme s'immortalise ainsi dans ce qu'il fait, dans ce qu'il dit, dans ce qu'il suscite, dans ce qu'il transmet, dans sa descendance en un mot (Jb 10:12; 12:10; 33:4; Sg 12:1; 15:11). De cette manière, la création se renouvelle continûment et s'enrichit indéfiniment de la venue de générations inédites de plantes, d'animaux, d'humains. Au moment où des générations disparaissent, d'autres naissent et assurent la pérennité et l'exubérance de la vie "Comme dans la frondaison d'un arbre touffu, des feuilles tombent et d'autres poussent, ainsi des générations de chair et de sang: l'une meurt, l'autre naît" (Eccli 14:18) et de cette manière se dessine, au jour le jour, l'avenir de la création boostée par la Ruah de Dieu qui lui donne la vie, le mouvement et l'être (Ac 17:28). Immensité de l'univers des étoiles, des atomes et du monde des vivants, qui nous révèle à chaque seconde la mesure de l'homme et la toute-puissance de Dieu. Dans cette vision d'une création divine sans cesse à l'oeuvre, on comprend que toute l'histoire du monde est une marche vers la vie, que toute l'histoire de la vie est une marche vers l'homme et que toute l'histoire de l'homme est une marche vers Dieu.
Oui, fils de Dieu et enfants de la Terre, bénissez le Seigneur; chantez sa gloire pour tant de merveilles et servez le avec grande humilité.
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Prière pénitentielle des conducteurs (avant
les départs en vacances). En 2001, 7.720
personnes sont mortes sur les routes de France (soit 2 régiments de l’armée
ou 24 airbus pleins de passagers).
"Pardon Seigneur pour l’immense champ de massacre que sont les routes de
France où nous, les snippers du bitume, nous ne visons personne, mais tuons n’importe
qui par nos excès de vitesse.
Pitié, Seigneur, pour tant d’innocents écrasés, parce qu’ils ont eu le
malheur de traverser la départementale qui coupe leur village, alors que nous
fonçions à 120 km/heure.
Pardon, pour ce père qui, voulant arriver à l’heure pour un repas de
famille, a doublé dans un virage et décimé sa propre famille. Il a tué, de
plus, le père, la mère et un enfant dans la voiture arrivant en face. Sept
gosses s’y blotissaient…Pitié pour les six orphelins blessés dont deux
sont handicapés à vie.
Pardon, Seigneur, de me fiche complètement de la vie des autres conducteurs,
mais de respecter uniquement l’emplacement des radars et l’endroit où les
policiers sont embusqués.
Pardon, Seigneur, pour les centaines de jeunes qu’on trouve rituellement,
chaque année, le samedi soir, déchiquetés dans les restes de leur voiture ou
brûlés vifs en sortant des boîtes de nuit.
Pardon, Seigneur, pour les voitures nouvelles, spéciales-jeunes, que nous leur
vendons allègrement, grâce en partie au cadran de vitesse indiquant 200 Km/H.
Aie pitié de nous, adultes, leurs marchands de mort.
Pardon, Seigneur, pour nous les anciens qui, nous considérant comme très
verts, refusons de nous résoudre à lâcher le volant, prétextant que notre
vue ne baisse pas trop et que nous entendons très bien d’une seule oreille.
Pardon enfin, Seigneur, pour être sans pitié pour le criminel, alors que nous
nous trouvons tant de circonstances atténuantes quand nous tuons sur la route
par homicide involontaire, à la suite d’imprudences multiples ou d’un
trop-plein d’alcool.
Aide-moi, Seigneur, à chaque fois que je prends ma voiture, à faire une courte
prière pour te demander une conduite pacifique, un accélérateur respectueux
des limitations de vitesse et un grand amour de l’autre." Guy
Gilbert.
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Si nous nous plaignons tant que tout change, ce n’est pas parce que le monde bouge sans cesse; c’est que nous-mêmes, nous sommes restés enfermés dans nos routines et que nous n’avons pas évolué. Les choses avancent et nous, nous restons sur place, à pleurnicher sur les souvenirs du bon vieux temps. Or il faut sans cesse être attentif à la vie qui passe, aux rencontres que nous faisons; avoir de la reconnaissance pour toute personne rencontrée. Les regrets sont stériles; seule la vie est féconde. Il faut sans cesse avancer, inventer, découvrir la nouveauté de la vie de tous les jours. Et, au cœur de l’action, il faut être attentif aux mouvements de l’Esprit. Alors naît la contemplation qui n’est rien d’autre que le regard transfiguré que l’on pose sur Dieu à travers l’image qu’il nous en donne sur le visage des frères.
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Un grand merci à toutes les personnes qui nous ont aidés à donner vie à la paroisse, à la catéchèse, à la liturgie, au service du prochain.
A tous, bonnes et heureuses vacances.